Agence de l'Eau du Mouhoun (AEM)
 

Conformément aux recommandations de l’atelier de programmation des activités des Comités Locaux de L’Eau (CLE), qui s’est tenu à Dédougou les 12 et 13 avril 2016, l’Agence de l’Eau du Mouhoun organise ce 14 décembre 2016, un atelier de renforcement des capacités, au profit des structures de gestion des ressources en eau de son espace de compétence. Cet atelier qui est entièrement financé par l’UICN a enregistré la présence des représentants du Secrétariat Permanent pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (SP/PAGIRE). Il s’est tenu dans la salle de réunion de la Direction Régionale de l’Economie Verte et de Changements Climatiques de Dédougou. Six CLE ont pris part à cet atelier. Il s’agit des Comités Locaux de l’Eau de « Balé 7 », du « Plandi 2 » ; de « Mouhoun Tâ », de « Kouhou », de « Poni 3 » et de « Bougouriba 6 ». En organisant cet atelier au profit de ces six (06) CLE, l’Agence de l’Eau du Mouhoun cherche à renforcer leurs compacités sur les principes fondamentaux de la politique de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Selon le Directeur Général de l’Agence de l’Eau du Mouhoun Monsieur Saïdou Kanazoé, la poursuite de cet objectif passe obligatoirement par une plus grande appropriation des rôles et fonction des CLE, une bonne compréhension de la loi d’orientation relative à la Gestion de l’eau et l’adoption de bons principes de gestion financières et comptables.

Quatre (04) jours durant, les formateurs de l’Agence de l’Eau du Mouhoun se sont relayés pour aborder ces différentes thématiques et permettre aux membres des CLE d’être suffisamment informés sur ces sujets. Les participants qui ont suivi avec intérêt les différents modules de formation ont bien compris que la GIRE est un modèle de gestion des ressources en eau et qu’à ce titre, elle prend en compte toutes les dimensions de cette précieuse ressource. Au regard des attentes des apprenants et de l’importance des thèmes abordés, les membres des CLE sont repartis avec la ferme conviction que la réussite de la GIRE passe effectivement par l’échange et la concertation qui sont indispensables pour la participation et l’implication de tous les acteurs. L’unité d’action est donc indispensable pour la protection et la gestion des ressources nationales en eau et cela se comprend car un adage africain ne nous enseigne-t-il pas, « qu’un seul doigt ne ramasse pas la farine » ?

BAMBA B. Laty

Cellule Communication AEM